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L'exigence n'est pas négociable !

Orientation scolaire et transition professionnelle

Une section du Blog consacrée à l’orientation et la transition de carrière centré sur l'évaluation de certaines méthodes au gré de mes humeurs et recherches ainsi que des petits essais ou réflexions sur certains des préalables à une orientation et transition réfléchie et de qualité, centrée sur l'influence, les normes, les stéréotypes et les problèmes qui y sont liés.

L’orientation : processus structurant l’identité, la valeur perçue et le rapport au monde

Voici un nouvel extrait issu de la conclusion du premier chapitre de mon prochain ouvrage...

Après cet état des lieux, qui a exploré quatre dimensions majeures du processus décisionnel en orientation : la pluralité des styles décisionnels, le rôle structurant des émotions, l’impact des déterminismes sociaux, et les processus inconscients, il devient désormais impensable de continuer à considérer l’orientation comme un choix purement autonome et rationnel. Ce que nous appelons « décision » en orientation est un acte contextualisé, traversé par des rapports de force symboliques, des attentes intériorisées, et des contraintes réelles. C’est à partir de cette complexité que s’impose une réflexion plus large sur les dispositifs normés, les discours et les représentations qui encadrent ces choix et sur ce qu’ils disent de notre manière collective de concevoir l’humain, la réussite, et le devenir professionnel.

Est-il encore concevable de réduire l’orientation à l’acte d’être orienté, ou encore à un simple choix technique de filière ou de métier, opéré par des instruments qui ne sont pas neutres ? Cette réduction, pourtant encore largement répandue, ne relève plus de la simplification mais d’un véritable déni de la complexité humaine et sociale. S’orienter ne consiste jamais à remplir un formulaire. C’est un acte profondément existentiel, qui engage au minimum trois dimensions fondamentales de notre être au monde : notre identité, notre valeur perçue (par soi et par autrui), et notre manière de contribuer à l’évolution de la société. Seul un volontarisme guidé par des enjeux macro-économiques, ou un obscurantisme mêlé de simplicisme crasse, permet encore de la penser ainsi. Nous pouvons nous étonner qu’un tel appariement entre compétences et débouchés soit encore présenté comme un acte bienveillant. Ce que l’on nomme orientation dans de nombreux dispositifs contemporains n’est souvent qu’une ingénierie d’ajustement, où l’humain devient capital à rentabiliser plutôt que sujet à accompagner. Une telle approche révèle un glissement insidieux vers une vision économico-instrumentale de l’humain, largement répandue au sein des structures de reconversion financées sur fonds publics.

Ceux qui célèbrent cette orientation rationalisée et scientifiquement appuyée et encadrée, comme l’aboutissement d’un projet individuel et sociétal devraient s’interroger : quelle conception de l’autre cette approche véhicule-t-elle ? Quelle idée du futur défendent-ils derrière cette ingénierie du devenir ? L’humanisme appauvri qu’elle incarne ne dit pas seulement quelque chose de l’orientation ; il en dit long sur notre société, et surtout de ses acrobates de la transition professionnelle qui prétendent la transformer tout en l’enfermant dans les mêmes cadres.

L’orientation façonne l’identité en ce qu’elle participe activement à la construction de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. Comme nous l’avons vu à travers les mécanismes d’identifications précoces, de projections parentales ou de socialisation différenciée, les choix professionnels ne découlent pas simplement d’une identité préexistante et stable ; ils contribuent également à la constituer et à la transformer. S’orienter, c’est s’engager dans un processus continu de définition et de redéfinition de soi, où chaque décision, chaque bifurcation, chaque expérience nouvelle vient enrichir et reconfigurer notre compréhension de nous-mêmes. Cette dimension identitaire de l’orientation apparaît particulièrement saillante dans les moments de transition ou de rupture, où la question « que vais-je faire ? » se confond souvent avec l’interrogation plus profonde « qui vais-je devenir ? ».

Cultiver une disponibilité aux rencontres significatives

Voici un autre extrait de mon ouvrage que je termine actuellement et qui fait le lien avec un article éclairant sur une personnalité des réseaux sociaux sur laquelle j'ai écrit un article que je publierai bientôt. Totalement en lien, avec la question traitée dans ce sous chapitre.

Les rencontres interpersonnelles constituent sans doute le vecteur le plus puissant des bifurcations heureuses. Une figure ou un mentor qui nous inspire, un professionnel qui partage son expérience, ou même un inconnu qui, par une remarque fortuite, éclaire notre situation immédiate sous un jour nouveau : ces rencontres peuvent initier des tournants décisifs dans nos parcours d’orientation par l’ouverture à de nouvelles idées, de nouvelles envies. Cette dimension relationnelle des bifurcations reste pourtant largement sous-estimée dans les approches traditionnelles de l’orientation, qui privilégient souvent les outils formels d’évaluation et d’information au détriment de cette alchimie des rencontres qui est une réalité, tant ce qui nous influence y est concentré. D’ailleurs, les récits romancés ou biographiques montrent constamment l’importance de ces personnages significatifs qui, à des moments clés, ont ouvert de nouvelles perspectives ou validé des aspirations naissantes. L’enjeu de l’accompagnement peut alors consister à développer une disponibilité active à ces rencontres potentiellement transformatrices. Il ne s’agit pas simplement d’élargir quantitativement son réseau, comme le suggèrent certaines approches instrumentales du networking, mais de cultiver une qualité particulière d’ouverture et d’attention aux autres et leurs apports substantiels pour notre évolution personnelle.

Cette disponibilité aux rencontres significatives comporte plusieurs dimensions :

·       Une ouverture psychologique qui permet de s’intéresser authentiquement à l’autre, au-delà des catégories préétablies ou des jugements hâtifs

·       Une capacité d’écoute qui saisit non seulement le contenu informatif d’un échange, mais aussi sa résonnance personnelle

·       Une disposition à se laisser surprendre et à accueillir ce qui, dans l’autre, vient questionner nos représentations établies

·       Une aptitude à reconnaître et à saisir les occasions relationnelles qui se présentent dans notre quotidien

Concrètement, cela implique de multiplier les contextes de rencontres potentielles : participer à des événements hors de son habitude, s’engager dans des activités collectives diversifiées, explorer des milieux professionnels variés à travers des immersions, des stages ou du bénévolat. Mais cette multiplication n’aurait guère d’effet sans la qualité d’attention et d’intelligence relationnelle qui permet de transformer une simple interaction en rencontre significative. Effets qu’il convient d’identifier et de travailler avec un esprit critique qui permet d’en définir la valeur réelle.

L’approche du happenstance suggère également de porter une attention particulière aux micro-rencontres quotidiennes qui, bien que brèves ou apparemment anodines, peuvent contenir des indices pertinents pour notre orientation. Une conversation de quelques minutes avec un professionnel croisé par hasard, l’observation d’une personne dans l’exercice de son métier, un des mécanismes aux fondements de l’ergonomie pour apprécier et optimiser les activités de travail, ou même le récit d’un parcours atypique dans un média : autant d’interactions fugaces qui peuvent éclairer nos propres questionnements.

L’émotion : la grande oubliée de l’orientation

Lorsque nous parlons d'orientation scolaire ou professionnelle, nous évoquons souvent des compétences, des bilans, des résultats, des appétences, des projections rationnelles. Tout se passe comme si choisir son avenir était un simple exercice de mise en correspondance : aligner un profil et un métier, un test et une voie.

Pourtant, ce modèle dominant laisse dans l’ombre un élément décisif : l'émotion.
On ne choisit jamais sans émotion.
Derrière chaque envie, chaque projet, chaque rejet ou chaque hésitation, il y a un tissu sensible : espoirs, craintes, élans, attachements, blessures parfois. Les neurosciences l'ont largement démontré : nos décisions sont d'abord affectives avant d'être raisonnées. Les marqueurs émotionnels précèdent la délibération consciente et orientent silencieusement nos trajectoires.

Dans un contexte où l'orientation a intégré l'influence du récit — avec l'essor du storytelling de soi — cette dimension affective devient encore plus complexe. Se raconter n'est pas neutre. Tous n’ont pas les mêmes codes narratifs, les mêmes ressources symboliques, ni la même aisance émotionnelle pour donner forme à leur parcours. Certains récits séduisent, d'autres peinent à être entendus. Derrière la liberté de "se dire" se glissent des normes implicites : cohérence attendue, valorisation des parcours fluides, stigmatisation des hésitations.

La capacité à "bien" se raconter est ainsi devenue, elle aussi, un capital. 📖
Mais alors, que devient celui qui doute, celui qui cherche encore ses mots, celui dont l’histoire est fragmentée, tâtonnante, non conforme aux attentes d'une performance narrative ?

Face à cette réalité, l’orientation ne peut se contenter d’être un simple exercice technique. Elle engage nécessairement une dimension éthique. Car accompagner un choix, ce n’est pas seulement guider vers un objectif fonctionnel. C’est reconnaître l’autre dans sa complexité émotionnelle, lui permettre d’exprimer ce qui hésite, ce qui se cherche encore, sans l'enfermer dans des catégories prématurées.

L’éthique en orientation commence ici :
Respecter ce qui se construit dans l’incertitude, accueillir les récits inachevés, entendre les émotions qui sous-tendent les choix, sans instrumentaliser ni prescrire.

🌱 Accompagner, ce n'est pas seulement aider à trouver une place.
C’est offrir un espace où l'on peut devenir capable de choisir, en toute humanité.

 

De l'inconfort au rôle social des choix d'orientation.

Lorsque l'inconfort n'est pas réalisé, il faut alors le révéler, sans quoi le changement ne peut arriver.

C'est la recherche du confort, la résolution de problème et la volonté de créer de la richesse (notamment) qui a poussé l'homme et qui pousse toujours l'homme à évoluer aujourd'hui et à créer. 

Le confort et le manque de problèmes concrets, avec une cause identifiée, n'a jamais rien donné de plus que la complaisance dans l'immobilisme. 

D'autant plus pour un Ado...

Toutes les questions de scolarité y compris en orientation ont ce point de bascule central.

Tant que la situation ne devient pas critique, personne ne s'en occupe.

Dans une société qui valorise le confort immédiat et ne règle les problèmes que quand ils sont devenus handicapants, prendre le temps d'évaluer les situations, les enjeux et les voies d'améliorations permettent, déjà d'anticiper, mais surtout de repenser notre approche de l'éducation et du développement social. 

Non pas pour créer des difficultés inutiles, mais pour accepter que les enjeux personnels font partie intégrante du processus de croissance, mais surtout pose les bases d'une société et de ses normes.

S’orienter et choisir l’objet de son travail n’est pas une simple quête de plaisir personnel, ni un devoir de rentabilité sociale.
C’est un acte d’émancipation : il engage la manière dont on se pense dans un monde commun, et ce que l’on décide d’y construire.
Car au fond, ce que chacun choisit de faire de sa vie, contribue aussi à définir la société dans laquelle nous allons tous évoluer.

Tu as besoin d’un coach ? Un coach IA pourra-t-il t'aider à trouver ta voie ?

Après avoir digéré le service client et la création de contenu, l’intelligence artificielle s'immisce dans le coaching. Nouveau marché juteux, promesses d’épanouissement algorithmique… 

Top et pas cher, vraiment ?

Aujourd'hui en 2025, l'IA à énormément progressé, les dernières études sont elles encore valables ?

Des entrepreneurs veulent que leur IA spécifique vous guide vers votre « épanouissement », avec des stats, des chiffres, tout ce qui pourrait objectiver votre avancement et vous plaire. Vous savez que le cerveau aime les chiffres ;)

Alors voilà quelques chiffres...

Le coaching représente une industrie mondiale estimée à 2,85 milliards de dollars en 2022, avec une croissance annuelle de 5,4 % jusqu’en 2030 (Grand View Research, 2023). L’International Coaching Federation recensait plus de 71 000 coachs professionnels en 2020, un chiffre en constante progression.

Derrière cette croissance, les critiques perdurent : manque de standardisation, pratiques hétérogènes, effets parfois difficiles à évaluer (Grant, 2019).

L’IA s’invite donc pour promettre objectivité, scalabilité, accessibilité.

Des plateformes comme BetterUp, Torch ou CoachHub intègrent désormais l’IA dans leurs parcours : analyse de données, recommandations personnalisées, suivi automatisé.
Selon Alexi Robichaux, PDG de BetterUp, l’IA pourrait "démocratiser l’accès au coaching en le rendant plus abordable", notamment pour ceux qui ne sont pas cadres dirigeants (Forbes, 2021).

Alors scaler c'est bien, mais une étude parue dans le Journal of Applied Psychology (Grant & O’Connor, 2018) montre que le coaching numérique améliore souvent la clarté des objectifs et la motivation. Mais ces effets restent bien en deçà de ceux observés par le coaching 1:1.

David Peterson, directeur du coaching chez Google, rappelle : "Les algorithmes peuvent structurer la réflexion, pas remplacer l’intelligence émotionnelle" (Peterson, 2020).

Et je pense que c'est l'élément clé qu'il faut retenir.

Une méta-analyse (Consulting Psychology Journal, Jones et al., 2016) confirme : la qualité de la relation humaine est le facteur le plus déterminant dans l’efficacité du coaching.

Timothy Butler (Harvard Business School) parle de "personnalisation de surface" : l’IA peine à saisir motivations, valeurs, et dynamiques relationnelles (Butler, 2019).

Une étude de Stanford (Hancock et al., 2020) montre que l'effet de nouveauté s’estompe rapidement : au bout de quelques semaines, les utilisateurs trouvent les conseils génériques.

Derrière les belles interfaces, des enjeux lourds. Une enquête du MIT Technology Review (2022) a montré que 28 applications sur 32 de coaching et de bien-être partageaient des données personnelles avec des tiers, souvent à des fins commerciales, sans transparence suffisante.
Les utilisateurs y déposent pourtant leurs ambitions, leurs doutes, leurs fragilités. Le RGPD en Europe ou le CCPA en Californie peinent à encadrer un marché aussi mouvant.

L’hybride serait la meilleure voie ?

Tatiana Bachkirova (Oxford Brookes University) le rappelle : l’IA peut exceller dans l’analyse et la structuration, mais le coach humain apporte empathie, intuition et lecture contextuelle (Bachkirova, 2020). Sans oublier l'expérience et la psychologie...

Les neurosciences le confirment : les connexions sociales activent les zones cérébrales liées à la motivation et au changement durable, bien plus que les interactions avec une IA (Lieberman & Eisenberger, Social Cognitive and Affective Neuroscience, 2019).

Aujourd'hui, certaines de ces recherches mériteraient d'être revisitées ca rles modèles d'IA sont plus performants, même si intuition, contexte et perspicacité, pour n'en citer que certaines, sont des qualités qu'elle ne possède pas.

L’IA dans le coaching n’est ni une révolution, ni une menace. 

C’est un outil dont le vrai potentiel réside dans l’hybridation intelligente. Celle qui utilise la machine pour ce qu'elle fait de mieux, structurer et assurer un suivi et laisse l’humain faire ce que la machine ne pourra jamais faire : ressentir, comprendre, ajuster.

Ce type d'offre ne saurait combler, selon moi, les plus exigeants.

Conseils pour les parents exigeants, si le choix d'une voie a révélé, un véritable probléme d'objectif, de motivation, d'ambition ou de volonté chez votre ado.

Mais non, on ne va pas lui payer un an de glandouille à Cannes. Enfin ça dépend, si c'est pour un stage longue durée...

Ces conseils-là, si vous êtes exigeant, réaliste, cela vous semble déjà évident, mais pour tous les autres qui ont été bercés d'autres types de conseils, cela pourrait les faire réfléchir à nouveau, je l'espère.

Mon conseil numéro 1 : Qu'il réfléchisse avec structure et stratégie à ce qu'il veux faire comme activité professionnelle. Et pas dans sa chambre enfermé avec la console de jeu.

Et pendant ce temps-là :

Mon conseil numéro 2 : qu'il prenne un job. Ça va lui faire prendre conscience de la réalité.

Mon conseil numéro 3 : Qu'il monte un projet. Avec timeline précise, hein, on n'est pas dupes.

Mon conseil numéro 4 : Qu'il commence à mettre en œuvre ses choix d'avenir concrètement au quotidien. Pour se former, il n'a pas besoin d'attendre d'avoir un prof qui lui lit un livre. 

Il prend un livre et il commence de son côté. Demain. Pas le mois prochain.

Le reste de ce que je peux lire comme conseils à droite à gauche m'interpelle, je suis très critique sur la portée éducative qui me semble seulement justifiable en surface.

Mais si vous commencez à me connaître, vous savez que j'ai déjà commencé à approfondir.

Au pays de Candy, il ne faut pas mettre la pression à un ado pour son avenir même si Parcoursup l'a embêté.

Tous ces discours qui vantent une année à l'étranger, ou d'aller découvrir le monde, n'ont de valeur éducative, que dans le principe.

En réalité, c'est juste légitimer son errance, voir la favoriser. Très mauvaise idée.

Cela va généralement de pair avec la valorisation de l'échec, la recherche de soi, la diversité des trajectoires et toute cette belle salade conceptuelle.

Vous ne faites qu'entretenir une déconnexion de la réalité.

Rappelez-vous : on vit au pays de Candy.

🎶 Au pays de Candy
Comme dans tous les pays
On s'amuse, on pleure, on rit
Il y a des méchants et des gentils 🎶
🎶 Et pour sortir des moments difficiles
Avoir des amis, c'est très utile
Un peu d'astuce, d’espièglerie
C'est la vie de Candy 🎶

Contrairement à ce que le générique laisse croire avec son ton sucré et enfantin, la vie de Candy, n'est pas du tout une version "monde des Bisounours".

Heureusement qu'il y encore des parents exigeants avec deux sous de bon sens, qui veulent autre chose que des conseils ridicules, saupoudrés de fausse bienveillance, et qui ne font que cultiver l’indécision.

Et c'est pour eux que j'ai conçu mes programmes d'orientation.

La médiatisation des emplois : une réalité de besoin face aux aspirations individuelles. Une question d'ambition.

Un jeune qui ne réfléchit pas, ne sait pas trop ce qu'il veut faire, et qui est à l'âge de l'adolescence : Il n'y a rien de plus influençable. 

Le principe est simple, il faut qu'il fasse un choix de vie qui de toute façon l'angoisse. Il n'a pas envie d'y passer trop de temps et vraiment pas envie de s'emmerder avec ça. 

Le stage, c'est l'outil rêvé pour cristalliser les émotions autour d'un métier grâce à une expérience. 5 stages sur l'année ? Ah bah, non cela le placerait dans une dynamique de réflexion et de comparaison.

Le gouvernement le sait bien, les entreprises aussi. 

Le discours entendu, ce n'est pas la passion, comment faire un choix, s'introspecter.

Le discours c'est : ouvrez le grand catalogue Laredoute des métiers.

Donc l'objectif, c'est de mettre des pions dans des cases, de combler le besoin de l'entreprise. 

Et pour ça rien de tel que de leur faire découvrir un métier. Parce que l'ado qui découvre un métier va se dire:  "oh mais c'est bien", et n'ira pas chercher bien plus loin à moins qu'entre temps il ne tombe sur une autre qui aura un plus gros effet "waouhhh", ou qu'une figure d'autorité lui déconseiller, l'oriente ailleurs, ou que ses résultats ne le lui permettent pas. 

C'est pour ça que l'on assiste sur LinkedIn à une publicité du gouvernement qui présente les stages de seconde que propose Engie avec 400 nouveaux métiers que les étudiants ne sont pas censés connaître afin de les faire découvrir. 

L'objectif c'est d'attirer les indécis, tous ceux qui n'ont pas d'idée.

Dés, la seconde ça marche très bien.

Les industriels du tabac l'ont bien compris à l'époque, souvenez-vous de Joe "Camel", ce personnage de dessin animé. 

Il faut parler le plus tôt possible aux jeunes pour les convertir ou se faire une place dans leur esprit.

Le besoin économique prend le pas sur les aspirations, comme c'est le cas dans les processus usuels de bilans d'orientation ou de compétences.

J'accompagne ceux qui ont l'ambition de faire un choix approfondi et réfléchi, loin de la standardisation des tests et des processus d'insertion.

https://www.linkedin.com/posts/ministere-education-nationale_accueillir-des-%C3%A9l%C3%A8ves-de-2nde-en-stage-cest-activity-7303435740556730368-3FIX/

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