hikikomori (ne pas sortir de sa chambre) version ado, sortir du cycle lorsque vous êtes concernés.
Je cite : "1,4 million de jeunes de 15 à 29 ans sans emploi, qui ne suivent ni études ni formations, 40 000 passent sous tous les radars"
Je ne vais même pas discuter ces chiffres, faire des recherches ou pondre une thèse, mais franchement, j'entrevois des solutions si simples que je vais sortir de mon devoir de réserve.
Je lisais l'article de Femina à l'instant : https://www.femina.fr/article/le-syndrome-d-hikikomori-touche-1-4-millions-de-jeunes-en-france
Pourquoi votre ado est autorisé à "éviter son développement" (sauter des repas, la vie de famille, sécher les cours) ?
Le premier indicateur, c'est la nature, la profondeur, la régularité et la qualité de la communication parent / ado qu'il faut nourrir, mais aussi interroger.
Je vais vous le servir en version personnelle : ce que je ferais si j'étais confronté au problème avec l'un de mes enfants :
On décortique ensemble l'origine dès les premiers signes d'isolement, s'il ne veut pas en parler, hop chez le psy qui va bien et s'il est réticent, ce sera chez un coach. ( J'en suis un mais la posture de parent transforme perception et effets... )
Alors par contre ce coach va devoir passer mon screening de compétences, il y aura très peu d'élus potentiels. Ça va même être une sacrée entreprise de le trouver...
Mais un tel comportement n'est pas anodin, la cause doit être identifiée.
Ensuite, mesures à prendre à la maison :
- Pas de tel, accès internet ou jeu vidéo dans la chambre, usage limité à 2h / jour. 0 social media. Appli de contrôle parental. (Mais tout cela aurait déjà dû être régulé par vos soins)
- Sport obligatoire (solo ou groupe peu importe)
- Sorties et repas en famille obligatoires
- Lectures obligatoires
- Présence en cours obligatoires ( à moins qu'il s'agisse d'un problème exacerbé ou réminiscent influencé par le lieu, il faut faire preuve de bon sens... )
Tout cela n'est pas une parole magique à haute valeur ajoutée, c'est juste du bon sens.
Non, le temps ne fera pas son oeuvre.
A ce rythme, son pré-hikikomori devrait être rapidement réglé dans bien des cas. Il ne me parait pas judicieux de laisser s'installer des habitudes.
Et non, après une semaine, on ne refile pas le tel dans la chambre...
Il y a une culture de la parentalité positive culpabilisante qui dans certains contextes ne peut tenir face à certaines réalités du monde numérique et scolaire.
Le parent se doit de créer un cadre et d'en imposer les limites. C'est un garde-fou qui doit jouer son rôle.
Ensuite, pour les situations qui seraient connues liées aux harcèlements ou aux agressions, faire appel à un professionnel dès les premiers signes de repli.